Projets

L’école maternelle Charles Perrault est située dans la commune de Viry-Chatillon. Après sa création dans les années 1960, elle a connu la création de son extension en 2004.
Il est aujourd’hui l’heure d’une réhabilitation passant par la remise aux normes des espaces et la rénovation thermique de son bâtiment. L’amélioration des performances de l’enveloppe et des équipements, permettra d’apporter plus de confort aux usagers et de réduire ses impacts environnementaux.

Le projet est de repenser un ouvrage possédant en plus des qualités architecturales et fonctionnelles, des performances techniques qui réduisent son impact sur I'environnement pendant sa construction, ainsi que pendant sa période d’exploitation et lors de sa déconstruction.

Les bois, les champs, constituent des marqueurs essentiels de ce territoire, ils en structurent les points de vue. Ils accompagnent les différentes manières de l’habiter, en y demeurant mais aussi en se déplaçant d’une commune à l’autre ou vers le centre de Conches-sur-Gondoire. C’est précisément sur ces bases inhérentes au site que le projet a fondé les bases de l’implantation de ses bâtiments et de l’organisation des espaces « libres », en a distribué les usages, cheminement, stationnement, parc, jeux, bosquet, jardins privés …, en « collant » au mieux à la topographie.
Le projet, dans le sens nord/sud est scandé en trois séquences : l'accès par la route de Tournan, les deux plateaux boisés sur lesquelles l'opération s'implante, et le petit bois en contre-bas, qui assure le rôle d'écrin protecteur. Ces trois séquences sont reliées par un chemin traversant le terrain de part en part. Il distribue l’opération, l’accès aux constructions, à leurs annexes, au parc, au petit bois et aux jeux d’enfants qui s’y nichent. Il le désenclave et conduit, au-delà du lotissement, à la mairie et à l’école.

L'actuel bâtiment de la crèche Suzanne Lacore, situé sur les hauteurs de la ville de Viry-Châtillon a été créé en 1997. Depuis sa création, de nombreuses études sur l'environnement et l'encadrement de la petite enfance ont été réalisés et ont permis d'améliorer considérablement l'architecture et les dispositifs des crèches. C'est dans cette optique que notre agence d'architecture à souhaiter oeuvrer, à la demande de la commune. Lieu central dans un tissu urbain fait de grands ensemble et de quartier pavillonnaire, la crèche accueille plus de 40 enfants. L'importance donnée à la conception d'espaces, de formes et de volumes inspirant à la fois sérénité et sécurité est au coeur de cette démarche de création.
Les circulations colorées épousent des courbes accompagnant les mouvements dans un esprit rassurant, les menuiseries bois apportent la douceur d'un matériaux naturel, les lumières et couleurs enrobent enfants et personnels d'une ambiance douce et paisible. La question de la réhabilitation des crèches aujourd'hui revêt un enjeu majeur, celui du développement moteur et psychique au sein d'un cadre de confort. Chaque détail ou dispositif doit être conçu et réfléchi en pleine harmonie avec l'évolution progressive des jeunes enfants et la sérénité du personnel encadrant.

Située dans le Bas-Montreuil cette opération de logement sociale est entièrement restructurée pour être adaptée aux normes actuelles du logement et faire peau neuve. Les façades, répertoriées d'intérêt patrimoniale sont préservées et la surélévation de l'aile droite respecte l'architecture classique en moellons enduit et chaînage en pierres de tailles peintes. Les circulations communes sont externalisés et placées en fond de parcelle dans une cage d'escalier qui permet la liaison des deux bâtiment sur l'ensemble des niveaux. Un objectif majeur de réemploi est mise en oeuvre concernant les matériaux présents sur site. La désimperméabilisation des sols est un enjeu premier, avec la création d'espaces verts de pleine terre et de jardin privatifs.

L’école Pablo Neruda est située dans un écrin de verdure, entourée par les bois. C’est ici l’occasion de proposer une architecture éducative permettant la conscience de l’environnement, avec l’accentuation des rapports intérieurs/extérieurs du bâtiment.
Le choix du bois dans la construction va au-delà de ses caractéristiques techniques. Il incarne la durabilité de l’architecture, non par sa stabilité comme le béton ou la pierre, mais davantage dans ses facultés d’adaptation et de déformation, autant physique qu’esthétique. Il s’agit d’un matériau qui nous interroge sur les dimensions sociales, environnementales, économiques et sensorielles de l’architecture, de nos lieux et modes de vie.
Le projet de réhabilitation de l’école maternelle Pablo Neruda s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration, assurant une transition fluide et sans interruption des services éducatifs.

Cette bâtisse ancienne de 1920 située sur les hauteurs pavillonnaires de Nanterre, dont les logements étaient désaffectés et à l'abandon depuis plus de 10 ans, est entièrement réhabilitée pour accueillir 5 logements allant du studio au T2-3. Située sur une parcelle étroite, l'impossibilité d'extension ou de surélévation a nécessité le décaissement d'un sous-sol semi-enterré pour permettre l'amélioration des hauteurs sous-plafonds et l'aménagement qualitatifs d'espaces extérieurs. Chaque logement présente des particularités, ce qui offre à l'immeuble un large choix dans les manières d'habiter. Intimistes et lumineux, les appartements sont tous singuliers, accueillant mezzanine, grandes cuisines ou combles aménagés avec vue sur la ville.

Cette maison directoire a subi de nombreuses interventions au cours de son histoire (extension, surélévation, ravalement). L’objectif de notre projet est de redonner une cohérence architecturale et de style, dans le cadre d’une restructuration et d’une extension de la maison.

L’école maternelle Charles Perrault est située dans la commune de Viry-Chatillon. Après sa réhabilitation que nous réalisons, il est aujourd’hui l’heure de la réfection de sa cour.
A l’image de plus en plus de cour d’école, cette cour répondra au principe de cour résilientes, dites «cours Oasis». Le remplacement et la prolifération des structures de jeux actuelles par des structures en bois permettra de stimuler d’avantage la motricité des élèves de cette école maternelle.
La création d’un préau se reliant par son écriture architecturale à celle de l’école réhabilitée permettra de créer un nouvel espace couvert mais ouvert nécessaire au bon fonctionnement de l’école.
De plus, la création d’îlots de fraîcheur par un foisonnement de végétaux sera un des points importants de cette «nouvelle» cour.

Anciennement garage puis salle de sport dans les années 2000, cet immeuble fait l'objet d'un changement de destination et d'une transformation en espaces de coworking. Sa surélévation permet de l'ouvrir sur l'extérieur et la restructuration de ses façades introduit une lumière naturelle, nécessaire à ce bâtiment construit sur toute la profondeur de sa parcelle.
La façade originelle datant des années 1930 est retrouvée, dévoilant sa structure apparente, son remplissage en brique de terre cuite et ses larges fenêtres en bandeau. La façade arrière dont la structure conservée est en ossature bois est évidée et ses maçonneries sont substituées par des panneaux de Reglit introduisant une lumière douce en fond de bâti.

Cette épicerie s'évertue à propose des produits défendant un profond respect de l'environnement. Chez Jabot’s, la sélection de produits se distingue par son caractère éco-responsable, mettant en avant majoritairement des articles français et locaux. L'établissement propose un assortiment varié, comprenant des produits en vrac, des articles d'entretien et d'hygiène. Sont mis en avant des produits de la Nouvelle-Aquitaine. Jabot’s ne se limite pas à être une simple épicerie, puisque ce lieu offre également la possibilité de déguster des mets sur place, dans un espace aménagé façon salon de thé. L'ensemble des pâtisseries et des plats sont confectionnés maison à partir des produits de l'épicerie. À noter également que l'établissement est résolument accueillant pour les enfants, doté d'un toboggan, d'une maisonnette en bois et d'une petite cuisine spécialement aménagée pour divertir les plus jeunes.

En vue d'enrichir ce lieu de vie, sont régulièrement organisés des événements tels que des cours de danse ou de yoga, des spectacles, des pop-up stores éphémères, et des ateliers destinés aux enfants.

Ce projet de restaurant sur trois niveaux, situé Passage des Panoramas dans le 2eme arrondissement de Paris, propose un aménagement de l’espace aux lignes simples, avec des matériaux bruts (béton, bois) et des couleurs franches.
La restructuration totale de l’espace existant permet d’optimiser les surfaces et la circulation. L’escalier existant est déplacé en fond de salle pour libérer l’accès au comptoir et donner une vue sur la cuisine ouverte.
Le parcours vers la salle du haut est accompagné par les éléments graphiques des matériaux choisis (béton matricé du bar et des murs, veinage du noyer sur le comptoir).

Retrouver l’authenticité d’un site abandonné. Cette battisse du début du XXe siècle, occupée un temps par la poste était complètement
délaissée lorsqu’on l’a découverte. Le parti pris a été de restituer le caractère d’origine du lieu, restaurer les menuiseries bois,
l’appareillage en pierre, les marches massives, tout en optimisant et rationalisant les espaces dans l’enveloppe du bâti existant.
La cave a été creusée davantage pour retrouver un espace d’exposition, un ascenseur a été implanté et les accès et
cheminements revus afin de permettre une accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Les aménagements intérieurs, dans un esprit plus contemporain et réalisés sur mesure ont permis de redonner une nouvelle vie à ce lieu oublié.

Le projet concerne l’aménagement de bureaux, d’une salle d’expérience et de réunion, pour le Centre Multidisciplinaire des Sciences Comportementales Sorbonne Université-INSEAD.
L’espace principal est organisé autour d’une grande table de réunion repliable. Les postes informatiques destinés aux expériences sont situés tout autour de la pièce, dans des meubles intégrés refermables. Le dispositif permet de transformer la salle de réunion en salle d’expérience.
Le mobilier intégré est conçu en bois clair afin de créer un espace lumineux, et le mobilier est minimaliste.
La devanture est reprise afin de mettre en valeur la symétrie de l’immeuble, situé dans un périmètre monument historique.

L’école Simone Weil à Ollioules s’inscrit dans le grand paysage de la Castellane, marqué par sa topographie collinaire et affirmé par la présence de murs de restanques qui mettent en valeur le parc arboré et soulignent les dénivelés.
L’expression architecturale proposée entre en résonance avec les lignes de force du paysage : elle reprend les lignes horizontales du site en traitant les rez-de-chaussée en revêtement pierre similaire aux restanques. Les volumes et matériaux traditionnels, appliqués à une écriture contemporaine de l’architecture s’inscrivent dans le respect du site et du programme.
L’école s’organise autour de patios et de cours intérieures, accompagnant le relief et créant pour chacune des écoles, maternelle et élémentaire, un ensemble fonctionnel et convivial ouvrant sur une cour de plain-pied. L’attention a été portée sur une bonne lisibilité des espaces avec, le plus souvent, des transparences vers les espaces végétalisés. L’un des fils directeurs du projet est la perception du lieu par les enfants. Ils pénètrent dans des espaces de plus en plus intimes à mesure de leur rituel quotidien.
Les planchers mixtes bois béton laissent apparente la structure bois et son caractère chaleureux.
L’école, conçue en 2014 pour passer de 6 à 9 classes, ouvre sa 9eme classe à la rentrée 2020.

Le projet s’insère dans le quartier de Charentonneau, l’un des plus anciens de la ville de Maisons-Alfort.
Pour affirmer les typologies observées dans le quartier de Charentonneau, mais également pour accentuer la ligne des toits qui façonnent le paysage de l’avenue Joffre, nous avons choisi d’affirmer l’équation suivante : 5 logements = 5 toits = 5 jardins. Ce jeu formel, nous l’entendons comme une affirmation identitaire du paysage local, tableau d’une succession de hauteurs discrètes, mais variées. Le sentiment d’intimité est alors accompagné par un sentiment de logement personnalisé.
La brique est pour nous un matériau qui exprime un raffinement et présente l’opportunité de jouer avec la lumière naturelle par des dispositifs de moucharabiehs, motifs réfléchis et dessinés selon chaque atmosphère du projet. C’est également dans une dynamique énergétique que nous concevons ce matériau, par la mise en place d’une double peau.
Il nous a semblé important de nous articuler aux langages architecturaux qui façonnent le linéaire de la rue. Les façades de l’édifice reprennent le jeu graphique de ses voisines, tout
en gardant une échelle volumétrique propre au programme. Le mouvement des toits est également là pour dialoguer avec les volumes des constructions voisines, tantôt pour ouvrir le ciel en s’éloignant du pavillon mitoyen, tantôt pour embrasser l’immeuble de logement collectif de l’autre côté et s’appuyer contre lui.