L’évolution des villes s’est faite au fil du temps. Elle adapte son tissu urbain aux différentes époques et aux différents besoins de ses usagers. Une seule ville peut se constituer d’une multitude de différents tissus accolés les uns aux autres. C’est l’épaississement ou l’apparition de nouveaux tissus qui créer les villes.
Les regroupements de ces tissus permettre de découper le territoires en différentes unités urbaines ayant chacun ses propres caractéristiques.
Pour appuyer nos propos nous avons fait un constat de l’évolution de la ville de Raismes tous les 30 ans, aux années 1930, 1960, 1990 et 2020.

L’enjeu autour de l’analyse des sous-unités urbain est double. Premièrement, se saisir du territoire dans la diversité qui le caractérise. Deuxièmement, construire des unités capables de porter une identité propre en mesure de redéfinir une stratégie de valorisation du paysage. C’est à cette fin que les unités urbaines ont été définies. D’une part, au regard de la caractéristique typologique (forme, densité et tissu urbain). D’autre part, au regard de la relation qu’elles entretiennent avec le territoire non urbanisé (forêt, espace agricole…).
L’objectif étant de pouvoir construire des séquences lisibles ayant leur propre identité. Elle pourra être tirée du grand paysage, des usages, du commerce ou encore des équipements. La construction de séquence particulière permettra d’échapper à la perception monotone et déroutante et d’élargir le regard au-delà du front bâti pour inclure la ville dans toute son épaisseur.